Partis sans retard ce vendredi 7 décembre 2012 malgré la neige sur Paris, nous voyageons sans turbulences jusqu'à BUENOS AIRES. Nous retrouvons nos marques à l'hôtel Los Tres Reyes, près du quartier San Telmo. C'est l'été, et le soir les argentins palabrent sur les bancs, entourés d'enfants qui jouent sous les arbres du parc Lezama, comme en France, dans les années 50 quand les jardins publics n'étaient pas fermés la nuit. Ce dimanche de petits agriculteurs de la région exposent leurs production artisanale dans une partie du centre ville devenue piétonnière pour l'occasion. Nous visitons entre deux pomelos glacés (jus de pamplemousse) ...Le Théatre Côlon est peut être le plus beau théâtre du monde mais 4 fois plus cher pour les étrangers. Nous n'irons pas. Nous nous consolons en allant au Museo National de Bellas Artes . Remarquable. Des maîtres florentins du XVéme aux contemporains , une collection d'œuvres des écoles européennes impressionnante! Au premier étage une exposition consacrée à CARAVAGGIO et à ses suiveurs...Nous allons aussi faire un tour dans les wagons d'un des métros de la ligne A : A l'intérieur, banquettes, bois et lanternes d'époque mais tagués XXI ème à l'extérieur.
Buenos Aires - Monte Video via l'estuaire par Buquebus ( compagnie de ferries ). Willy et Kevin nous attendent à leur boutique Royal Enfield rejoints bientôt par Ernesto. La moto a été parfaitement préparée et les amis sont là ; quoi de mieux ! Du coup notre destrier nous parait encore plus précieux.
Prenons un taxi fou et me retrouve l'arcade éclatée après freinage/ dérapage. J'avais oublié la conduite latino! Le resto/ pizzeria où nous invite Ernesto vaut le détour tant la pâte est goûteuse avec Bordeaux et Côte du Rhône. Ici le sublime front de mer qui enserre la ville nouvelle appartient aussi aux pauvres. Rareté dans ce siècle.
Ce soir nous allons au Fun Fun écouter du Gardel même si j'ai une gueule de femme battue.