jeudi 24 janvier 2013

En direction de SANTIAGO





Arrivée le 4ème jour au petit matin à PUERTO MONTT. Nous restons 3 nuits à PUERTO VARAS, 40 kms à côté. Même charme, même histoire ces deux petites villes . L'arrivée des Germans en 1850 et bien plus après, a laissé des traces : Une architecture Bavière parfois qui ne dénote pas du tout au milieu des forêts de Lupins et d'Hortensias.





Ces maisons en bardeaux de bois de tendres couleurs sont irrésistibles et tout y est chaleureux à l'intérieur...avec leurs vieux rideaux de coton blanc brodés, un peu partout.Le lac Llanquihue, 3ème plus grand d' Amérique du sud (87700 ha)  avec le majestueux volcan ORSONO nous invite à les mieux connaître . Nous ferons le tour champêtre et boisé du premier et irons balader dans la terre noire brûlante du second.






Une autre découverte , le sculptural théâtre du village  de Frutillar construit en partie sur le lac!





Retouvé dans l'hospedaje où nous sommes , un jeune motard canadien rencontré au printemps dernier au Pérou. Beaucoup discuté avec Eric motard belge détonnant . Eux aussi poursuivent leur route!
Le Chili est un pays en pleine inflation en haute saison. Dur Dur aussi pour le touriste moyen. Mais le fair play inoui des automobilistes chiliens du sud qui s'arrête toujours pour vous laisser passez que vous soyez à pied, à cheval ou à moto...pourrait bien atténuer ce désagrément.
VALDIVIA en 1960 a subi un terramoto ,le plus fort de tous les temps enregistré et fut en partie détruite  donc reconstruite plutôt moderne . Mais agréable au bord de son fleuve qui court jusqu'à la mer.Nous sommes renseignés pour un hospedaje chez l'habitant par une jeune Chilienne, Claudia , étudiante qui vit en France à Rennes et travaille au centre d'information dans sa ville natale  pendant les vacances. Gentillesse, douceur et compétence on est sous le charme. J'espère qu'elle nous rendra un jour visite en Avignon...




.Marché plus que pittoresque avec ses étals de poissons que lorgnent alanguis les Lions de mer en contrebas 







.Dans le parc , musée exposant les meubles et objets de la famille allemande Anwandter, première du nom à venir s'installer en 1860 dans cette petite ville ..






Et ancienne  brasserie reconvertît en musée d' art moderne avec des restes d'époque. Réussite esthétique. Belle exposition de
Jorge Brantmayer







 Dans un estaminet du port nous goutons des Empenadas-pâte-beignet aux camarones . Un délice! Sirotons à la Ultima Frontera , café branché de la ville sous des arbres millenaires une bière artisanale savoir-faire-teuton. N'oublions pas les tilleuls de Rilke sur les grand´places des villes chilienne de cette région.Nous découvrons aussi le goût du Mote, encas national  à base de blé et de pêche vendu à tous les coins de rue.Nous pousserons presque jusqu'à la mer au petit matin à moto en logeant le fleuve . Dans la brume , la beauté des îles nous fait regretter l'excursion sur un des petits bateaux de pêcheur...




.La visite des vignes de Miguel Torres à Curico, trust national, nous confirme la qualité des vins chiliens.






Santiago enfin! Ville dénigrée à côté de l'extra ordinaire Valparaiso a tout de même son charme latino. Un coté Batman avec ces vieux immeubles parfois limite lugubres accolés à de très modernes. Le rio Mapocho comme un torrent boueux s'impose au milieu de la ville. Une relève de garde discrète pres de la Moneda , Palais gouvernemental ou le président Allende se suicida dans son bureau lors du coup d'état du 11 Septembre 1973 quand l'armée avec le soutient de la cia prit le pouvoir.




Nous retrouvons Daniel , un ami qui arrive de France. Un peu dépité de ne pas avoir reçu sa moto qui devait le rejoindre à Siantago, mais OK pour trouver des solutions de rechange.Les petits problèmes ne font pas oublier l'amitié et nous passons de bons moments ensemble...en attendant de reprendre la route.










 L'arrivée du Dakar fait diversion et les héros modernes des sables font leur dernier tour de piste dans le parc O'Higging. 



Au mercado central classé monument national la dextérité des poissonniers  n'a d'égale que la beauté de leur produits. On se restaure local au premier étage évitant les prix crescendo du rez de chaussée chez "Donde Augusto".Nous préférons au "completo" un jus frais d'ananas et une potée au mais.







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